La mission première d’un CPAS est de permettre à chacun de vivre dignement, ce qui implique le droit à une aide (sociale, matérielle, alimentaire, médicale, psychologique). La crise sanitaire entraîne de nombreux drames (faillites, chômage temporaire, pertes d’emploi, fracture numérique, etc), ce qui amène les CPAS à devoir renforcer leur rôle.

Depuis le début de la crise, le CPAS de Berchem est au front et porte un message clair : toute personne dans le besoin peut contacter le CPAS ! Il s’est adapté et a réorganisé ses services pour garantir la continuité de l’accueil de personnes qui, suite à une perte de revenus, rencontrent des difficultés à payer factures, loyer, frais de santé, à équiper leur ado d’un ordinateur voir à se nourrir. Chaque situation est analysée par un.e assistant.e social.e qui évalue les besoins et les moyens d’y répondre.

La maison de repos est elle aussi au cœur de cette crise et nous tenons à remercier le personnel qui, malgré les contraintes, a tout mis en œuvre pour garantir une qualité de vie aux résidents et la continuité de soins et d’animations, le tout sous l’œil bienveillant de la directrice. Aussi, nous espérons que la campagne de vaccination menée en janvier permettra aux résidents et aux soignants de souffler d’ici peu.

Ces adaptations n’ont pas empêché la concrétisation de projets à finalité sociale, socioprofessionnelle et environnementale que nous soutenons et saluons. Parmi ceux-ci, « Goodfood via Goodmove » propose la livraison à domicile, via des vélos électriques, de repas préparés dans la cuisine labellisée GoodFood de la maison de repos. Au-delà des critères de haute qualité des repas, ce projet permet d’économiser une tonne de Co2 par an et la mise à l’emploi de jeunes formés pour l’occasion à des métiers d’avenir.

« Solidair’Prêt », prêterie mise en place à la base par des usagers, permet à tous les Berchemois.es d’emprunter du matériel. Tonnelle, outils, machine à coudre, combinaison de ski ou encore jeux géants, le catalogue est impressionnant ! La finalité de ce projet évite non seulement le gaspillage mais donne aussi la possibilité à tout un chacun de jardiner, de faire des travaux, d’organiser une fête, etc.

Pour terminer, la notion de dignité humaine ne se limitant pas à des questions économiques, nous soulignons aussi le travail de la cellule culture du CPAS qui, depuis des mois, fait preuve d’inventivité pour faciliter et encourager les bénéficiaires à participer à la vie culturelle (expo photos, témoignages d’usagers, ateliers cuisine, etc).

Christel Hendricx – Julie Walravens, conseillères